Les Rencontres Eurasistes du 18
octobre dernier furent absolument décisives.
Nous avons enclenché quelque
chose qui ne s’arrêtera plus jamais, en ce sens que notre mouvement vise à
l’établissement d’un Ordre à la fois politique, spirituel et révolutionnaire.
Un Ordre organique et radical, délibérément placé sous l’égide du Christ-Roi
Polaire et Solaire, qui passera à travers le brouillard nationaliste, marxiste
et complotiste pour servir de pont entre le Royaume d’Araucanie et la Sainte
Russie.
L’étagement de cet Ordre catholique
et révolutionnaire est absolument tripartite à l’instar des vieilles structures
chevaleresques européennes, sa hiérarchie ternaire formant un reflet spéculaire
de la famille Parvulesco vivante et agissante : le Père Constantin en première
ligne de nos troupes combattantes lazarito-hiérosolymitaines ; le Fils
Stanislas en Souverain absolu de nos œuvres suprématistes patiemment gravées
sur les parois patagonnes du Cerro Torre ; et l’Esprit de Jean, en
veilleur ardent sur nos prières aurorales pour la Résurrection de l’Eglise
antérieure de la Terre et du Feu.
Nous sommes radicalement
eschatologiques, politiquement apocalyptiques et esthétiquement fanatiques.
Laurent
James - Lecture (partielle) du texte de Jean Parvulesco "Vladimir Poutine
et l'Empire Eurasiatique de la Fin"
N.Pendragon,
responsable du blog métapolitique L’Heure Asie
« De la Quatrième théorie politique »
Gandharian
« Antitourisme, photos d'un voyageur en Eurasie »
Un webisode avait été réalisé en septembre 2013 sur son « Apologie du voyage
risqué ».
- Désormais,
l’homme pollue Satan.
- La France est la
nation qui inventa la Modernité, en étouffant pour ce faire la terre
surnaturelle et enchantée sur laquelle elle s’est juchée.
- L’éradication
anti-traditionaliste de la civilisation celto-chrétienne par l’appareil
administratif parisien est le modèle structurel et archétypal de l’occidentalisation
du monde.
- Un ordre initiatique
organique supra-national, voilà l’ambition de l’Eurasisme.
- Le but :
Instauration d’un Empire spirituel total.
- Désormais, l’art ne sert plus à apprendre à mourir (ce qui était vrai de
Socrate à Tarkovski), mais à ressusciter.
- Le mal est téléologique, il nous faut être eschatologique.
- Comprendre l’Empire Eurasien,
c’est favoriser la gouvernance globale civilisationnelle contre la révolte des
nations bourgeoises.
- Tout est arrivé par
Marie, tout passe par Marie, tout changera grâce à Marie. »
Car la profondeur des
racines ésotéristes de l’eurasisme conduit au refus concret, frontal et
délibéré de tous les aspects (anti)-civilisationnels de l’Occident. Il ne
s’agit en aucune manière de s’opposer à une partie seulement des
caractéristiques de l’Occident tout en en acceptant, ou en en utilisant d’autres
parties qui seraient jugées valables (comme le font le marxisme ou le féminisme,
et tous les autres mouvements de rébellion nés à l’intérieur de l’Occident et
dont le but est de s’exporter partout dans le monde, dans le plus pur esprit
Jules Ferry). Le but n’est pas de relever les contradictions internes de
l’Occident et de noter compulsivement l’accentuation de sa schizophrénie, comme
le font ces stupides complotistes qui ne comprendront jamais que la structure
même de l’Occident repose sur l’auto-destitution permanente.
Cela fait deux cent ans
que ces abrutis prédisent chaque semaine la catastrophe mondiale pour la semaine suivante,
et personne ne leur fera
relever l’évidence suivante : plus
la crise est profonde, et plus le système est stable.
Il s’agit donc, tout
simplement, pour nous, de rejeter l’Occident dans sa totalité. Nous nous
emparons « d’un rêve héroïque et brutal », afin que « les vents
alizés inclinent nos antennes aux bords mystérieux du monde occidental ».
Car il s’agit bien de
conquérir l’Occident au nom de l’anti-Occident, c’est-à-dire au nom de tout ce
qui reste de super-vivant en ce monde, de lui enlever tous ses oripeaux et de redécouvrir
la terre surnaturelle et enchantée qui se trouve en-dessous.
Voici la parole
terriblement désespérée et absolument mobilisatrice d’Alexandre Douguine, proférée à mesure que tombait le crépuscule sur Bruxelles.
Robert
Steuckers - L'Eurasie depuis la proto-histoire : lignes de force d'une histoire
méconnue
L’allocution
de son Altesse Royale Stanislas Ier, Souverain incontestable du Royaume
d'Araucanie et de Patagonie, fut vertigineuse.
Ô mon Roi, je te conseillerai et
t’escorterai jusqu’à la victoire absolue.
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